[Candidature acceptée] Erahlt Marlow

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Falstaf
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Re: [Candidature] Erahlt Marlow

Message par Falstaf »

Falstaf manqua de peu s'étouffer. Les confesseurs ? Il avait beaucoup entendu sur son travail, mais celle-là, on ne la lui avait jamais faite.

Il se reprit : manifester son hilarité pourrait être mal vu si son interlocuteur était un ferveur croyant.

Les confesseurs, avança-t-il prudemment, sont un peu orientés - et c'est bien normal. Ils cherchent avant tout le salut de leurs ouailles, en les guidant sur un chemin préétabli. Je n'ai pas, pour ma part, le luxe de connaître le bon chemin. Je suis ce qu'on appelle - non sans sarcasme - un esprit libre. Cela me permet de m'adapter plus facilement à mon interlocuteur.

Il fit une pause. Il n'avait pas l'intention d'en dire plus sur son compte.

J'imagine que, comme tous les habitants du Nord, vous avez eu votre comptant de drames avant d'arriver ici. Vous avez de la famille ? Une femme, peut-être ?

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Erahlt
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Re: [Candidature] Erahlt Marlow

Message par Erahlt »

Erahlt imaginait un monde où les hommes ne viendraient plus chercher le salut dans les églises de la Lumière pour être lavés de leurs fautes mais feraient la queue chez l'apothicaire pour parler de leurs souffrances psychiques et recevoir en retour écoute et certainement une sacrée dose de drogues.

- Soit, je crois que je peux entrevoir un début de compréhension concernant votre approche originale de l'esprit.

Il marqua un temps de réflexion avant de répondre à son interlocuteur, gardant à l'esprit que celui-ci aurait certainement à cœur d'interpréter ses dires.

- Je ne suis pas marié, non. Mes devoirs de domestique ne m'en ont jamais laissé le temps, et dans les campagnes gilnéennes, les occasions sont encore moins nombreuses. fit-il remarquer avec un sourire amusé. J'ai quelques cousins qui sont installés à Hurlevent, je leur rends visite parfois dans l'année, lorsque j'obtiens des permissions suffisamment longues.
[autoportrait de Lucien Henry (1880)]

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