C’était une journée d’automne comme on les connaissait bien, un vent frais mais avec une pointe de soleil pour réchauffer les plus frileux. Le sifflement du vent résonnait dans les Maleterres de l’Est, pour certains cela ressemblait à une mélodie qui berçait doucement vers la froideur de l’hiver et pour d’autre cela annonçait les bons moments au coin du feu pour se réchauffer du froid glacial.
C’est emmitouflé difficilement dans sa cape qu’une jeune femme d’une vingtaine d’années, ses joues rougies par le vent qui fouettait son visage faisant ressortir ses yeux bleu clair, avançait dans les Maleterres de l’Est. Son armure en plaque était éclairée par le soleil qui venait ce refléter dessus, quant à sa chevelure aussi noire que de l’obsidienne dansait à chaque pas qu’elle faisait. Dans sa main droite on pouvait entrevoir une affiche bardée d’or et de pourpre, c’est là que sa destination se trouvait : Le Beffroi du Nord !
Elle ne comptait plus le temps qu’elle avait passé pour arriver jusqu’ici, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle était partie de Hurlevent. La jeune femme arriva enfin devant une grande porte, qui pour elle lui semblait tout aussi immense que les remparts qui l’entouraient. Elle jeta un coup d’œil, la main au-dessus de ses yeux pour limiter les rayons du soleil qui l’éblouissait, sur les remparts où apparaissaient de grands étendards pourpre et or.
Enfin ! se dit-elle, un sourire sur ses lèvres rougeâtres.
Devana lâcha la prise sur sa cape, la laissant retomber naturellement sur son armure.
« Bonjour ! » Lança-t-elle d’une voix audible et chaleureuse.
[Candidature acceptée] Devana Ramsay
Re: [Candidature] Devana Ramsay
On commença bien vite à s'agiter sur les remparts, et Devana put en conclure logiquement que son annonce avait été entendue. Puis, elle vit des soldats courir derrière les créneaux, des arbalètes être installées et des ordres être criés - hurlés, pour être plus précis. Une telle agitation semblait bien disproportionnée pour accueillir une seule femme, mais il y eut trop peu de temps pour s'en émouvoir : derrière elle, depuis la route qui s'engouffrait au cœur des Maleterres, un bruit de roues s'éleva, que couvrit un instant un cri puissant.
Poussez-vous ! Dégagez la route !
Un attelage composé d'une grosse carriole, escortée par deux cavaliers, fonçait à toute allure vers le Beffroi, son conducteur jetant des regards apeurés vers l'arrière. A juste titre : une nuée de goules galopaient à la poursuite du véhicule, manifestement soucieuses de ne pas laisser passer l'opportunité de se restaurer gratuitement.
Devant Devana, les portes du Beffroi commencèrent à s'ouvrir, et les soldats de la place forte hurlaient au conducteur de se dépêcher pour s'y mettre à l'abri. Derrière elle, l'attelage se rapprochait furieusement.
Il était temps d'agir.
Poussez-vous ! Dégagez la route !
Un attelage composé d'une grosse carriole, escortée par deux cavaliers, fonçait à toute allure vers le Beffroi, son conducteur jetant des regards apeurés vers l'arrière. A juste titre : une nuée de goules galopaient à la poursuite du véhicule, manifestement soucieuses de ne pas laisser passer l'opportunité de se restaurer gratuitement.
Devant Devana, les portes du Beffroi commencèrent à s'ouvrir, et les soldats de la place forte hurlaient au conducteur de se dépêcher pour s'y mettre à l'abri. Derrière elle, l'attelage se rapprochait furieusement.
Il était temps d'agir.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Devant une telle agitation la jeune femme se retrouva perdue.
Est-ce que je représente…
Elle fût coupée de ses pensées lorsqu’elle entendit un bruit de roues fracassant le sol et les ordres qui lui étaient criés.
Elle se retourna brusquement, son regard s’écarquilla à la vue de cette nuée de goules. Devana sentie la peur la paralysée, elle n’avait encore jamais combattue toute seule une telle menace.
D’un coup tout paru noir et froid pour elle, doutant de ses compétences elle se demandait si elle n’aurai pas dû rester auprès de son père à travailler dans les écuries…
Un brin de lumière parvint à réchauffer et écarter la noirceur des doutes et des peurs du passé, lui rappelant la voie qu’elle devait honorée aujourd’hui.
Elle ferma un instant ses yeux bleus, pris une respiration profonde. Son état passa de terrifier et douteuse à calme et sur d’elle. Elle se prépara, respira encore profondément.
Je ne vous décevrais pas Mentor ! pensa-t-elle en serrant les dents avant d’ouvrir ses yeux.
Voyant la grosse carriole et les deux cavaliers se rapprochaient à grande allure de la grande porte, qui c’était ouverte.
Ça doit passer, même si j’y reste.
Elle leva sa main gauche, sa main droite fermement accroché à l’affiche qui allait peut-être changer sa vie.
« Lumière…. Guide-moi et aide-moi à protéger ces personnes de ces abominations du fléau ! » hurla-t-elle.
A ce moment-là, le sol qui se trouvait en dessous des pieds de la jeune paladin fût consacré. Une zone bénie par la lumière ou les abominations du fléau, n’ont pas leurs places.
Devana ce décala laissant la voie dégagée pour le convoi, pour elle à son tour rentrer si on lui autorisait Elle plaça sa main gauche sur le manche de sa masse qui était tenue par une sangle en cuir attachée à sa ceinture, si jamais elle ne pouvait pas rentrer sa seule option de survie était le combat.
Est-ce que je représente…
Elle fût coupée de ses pensées lorsqu’elle entendit un bruit de roues fracassant le sol et les ordres qui lui étaient criés.
Elle se retourna brusquement, son regard s’écarquilla à la vue de cette nuée de goules. Devana sentie la peur la paralysée, elle n’avait encore jamais combattue toute seule une telle menace.
D’un coup tout paru noir et froid pour elle, doutant de ses compétences elle se demandait si elle n’aurai pas dû rester auprès de son père à travailler dans les écuries…
Un brin de lumière parvint à réchauffer et écarter la noirceur des doutes et des peurs du passé, lui rappelant la voie qu’elle devait honorée aujourd’hui.
Elle ferma un instant ses yeux bleus, pris une respiration profonde. Son état passa de terrifier et douteuse à calme et sur d’elle. Elle se prépara, respira encore profondément.
Je ne vous décevrais pas Mentor ! pensa-t-elle en serrant les dents avant d’ouvrir ses yeux.
Voyant la grosse carriole et les deux cavaliers se rapprochaient à grande allure de la grande porte, qui c’était ouverte.
Ça doit passer, même si j’y reste.
Elle leva sa main gauche, sa main droite fermement accroché à l’affiche qui allait peut-être changer sa vie.
« Lumière…. Guide-moi et aide-moi à protéger ces personnes de ces abominations du fléau ! » hurla-t-elle.
A ce moment-là, le sol qui se trouvait en dessous des pieds de la jeune paladin fût consacré. Une zone bénie par la lumière ou les abominations du fléau, n’ont pas leurs places.
Devana ce décala laissant la voie dégagée pour le convoi, pour elle à son tour rentrer si on lui autorisait Elle plaça sa main gauche sur le manche de sa masse qui était tenue par une sangle en cuir attachée à sa ceinture, si jamais elle ne pouvait pas rentrer sa seule option de survie était le combat.
Modifié en dernier par Devana le mar. 12 oct., 2021 7:44 pm, modifié 1 fois.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Tout se joua en quelques instants. Dans un fracas terrible, le convoi se précipita dans l'ouverture laissée par les défenseurs de la citadelle - une jeune femme inconnue sur ses pas. Derrière, les morts-vivants inconscients pénétrèrent sans le savoir dans la consécration laissée par celle-ci : ils s'y brûlèrent les chairs et ralentirent, même si quelques-uns eurent le réflexe de s'écarter. Toujours est-il que cela laissa aux gardes les quelques secondes de répit nécessaires à la fermeture des portes. Bientôt, un silence de plomb tomba sur le Beffroi, à peine interrompu par les grondements des goules de l'autre côté et par le sifflement des carreaux des arbalétriers.
Les sentinelles accueillaient les survivants du convoi avec enthousiasme, quand l'un d'eux remarqua la présence d'une parfaite inconnue dans le lot.
Elle est avec vous, celle-là ? Puis, devant la réponse négative du conducteur de la carriole : Vous venez d'où comme ça ? Et surtout, qu'est-ce que vous venez faire ici ?
Les sentinelles accueillaient les survivants du convoi avec enthousiasme, quand l'un d'eux remarqua la présence d'une parfaite inconnue dans le lot.
Elle est avec vous, celle-là ? Puis, devant la réponse négative du conducteur de la carriole : Vous venez d'où comme ça ? Et surtout, qu'est-ce que vous venez faire ici ?
Re: [Candidature] Devana Ramsay
La jeune femme remarqua qu’elle se trouvait dans l’enceinte du Beffroi, lorsqu’une voix masculine l’interpella.
Vous venez d'où comme ça ? Et surtout, qu'est-ce que vous venez faire ici ?
Elle tourna son regard vers son interlocuteur, lâchant prise sur sa masse.
« Je me nomme Devana Ramsay » elle marqua un temps d’arrêt un peu perturbée par les évènements « Je viens ici suite à une affiche que j’ai trouvée à Hurlevent. Je suis navrée de me retrouver dans l’enceinte de votre bâtiment. J’aurai attendu sagement à la porte que vous me laisseriez entrer. »
La jeune femme afficha un sourire légèrement gêné de la situation et tandis l’affiche à la sentinelle qui était devant elle. Emerveillée par le Beffroi que Devana trouvait magnifique, son regard fini par se poser sur les personnes qu’elle venait d’aider.
« Est-ce qu’ils vont tous bien ? » demanda-t-elle doucement au garde. « Mais je m’éloigne de votre question, est-ce que vous recrutez bien ? Je souhaiterais, si mes compétences vous conviennent, servir votre cause et arborer fièrement votre étendard. » lança-t-elle d’une voix chaleureuse.
Vous venez d'où comme ça ? Et surtout, qu'est-ce que vous venez faire ici ?
Elle tourna son regard vers son interlocuteur, lâchant prise sur sa masse.
« Je me nomme Devana Ramsay » elle marqua un temps d’arrêt un peu perturbée par les évènements « Je viens ici suite à une affiche que j’ai trouvée à Hurlevent. Je suis navrée de me retrouver dans l’enceinte de votre bâtiment. J’aurai attendu sagement à la porte que vous me laisseriez entrer. »
La jeune femme afficha un sourire légèrement gêné de la situation et tandis l’affiche à la sentinelle qui était devant elle. Emerveillée par le Beffroi que Devana trouvait magnifique, son regard fini par se poser sur les personnes qu’elle venait d’aider.
« Est-ce qu’ils vont tous bien ? » demanda-t-elle doucement au garde. « Mais je m’éloigne de votre question, est-ce que vous recrutez bien ? Je souhaiterais, si mes compétences vous conviennent, servir votre cause et arborer fièrement votre étendard. » lança-t-elle d’une voix chaleureuse.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
L'incongruité de la situation sembla frapper le garde de stupeur. Puis, après un instant, il se reprit, et partit d'un rire tonitruant.
Bon sang, c'est ce qu'on appelle un baptême du feu ! Bienvenue aux Maleterres, étrangère ! D'ordinaire, on n'accueille pas ainsi les candidats, le protocole est plus strict. Mais ces machins-là - il pointe les portes du Beffroi, derrière lesquelles les grognements commencent à s'éteindre - s'en moquent bien, du protocole.
Le soldat se reprit totalement. La familiarité n'était pas forcément de mise avec un candidat.
Je vais vous conduire à la salle commune, loin de l'agitation. La hiérarchie va être prévenue de votre arrivée.
Et il l'invita à le suivre, avant de s'arrêter net.
Ah, et il faudrait que vous me laissiez vos armes. C'est la règle. On vous les rendra à votre départ.
Bon sang, c'est ce qu'on appelle un baptême du feu ! Bienvenue aux Maleterres, étrangère ! D'ordinaire, on n'accueille pas ainsi les candidats, le protocole est plus strict. Mais ces machins-là - il pointe les portes du Beffroi, derrière lesquelles les grognements commencent à s'éteindre - s'en moquent bien, du protocole.
Le soldat se reprit totalement. La familiarité n'était pas forcément de mise avec un candidat.
Je vais vous conduire à la salle commune, loin de l'agitation. La hiérarchie va être prévenue de votre arrivée.
Et il l'invita à le suivre, avant de s'arrêter net.
Ah, et il faudrait que vous me laissiez vos armes. C'est la règle. On vous les rendra à votre départ.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
« Je vous remercie de votre accueil. » lâcha-t-elle dans un petit rire « C'est sûr que l'ont ne peut guère prévoir lorsque ses abominations vont faire leurs apparitions. »
Elle sourit chaleureusement au garde, détachant la masse de sa ceinture ainsi que le livre qui était accroché de l’autre côté. Devana les déposa non loin des gardes, en prenant soin de ne pas les abîmer.
« Je ne vois aucun refus à vous laisser mes armes, je sais qu’elles seront entre de bonnes mains. »
La jeune paladin entama la marche derrière le garde qui l’avait invité à le suivre. Admirant au passage les bâtisses autour d’elle.
« Je vous remercie de votre gentillesse. »
Merci beaucoup pour ton aide Lumière. Nous avons pu aider des personnes dans le besoin et nettoyer un peu plus Azeroth du fléau. pensa-t-elle avec un sourire au lèvre.
Elle sourit chaleureusement au garde, détachant la masse de sa ceinture ainsi que le livre qui était accroché de l’autre côté. Devana les déposa non loin des gardes, en prenant soin de ne pas les abîmer.
« Je ne vois aucun refus à vous laisser mes armes, je sais qu’elles seront entre de bonnes mains. »
La jeune paladin entama la marche derrière le garde qui l’avait invité à le suivre. Admirant au passage les bâtisses autour d’elle.
« Je vous remercie de votre gentillesse. »
Merci beaucoup pour ton aide Lumière. Nous avons pu aider des personnes dans le besoin et nettoyer un peu plus Azeroth du fléau. pensa-t-elle avec un sourire au lèvre.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Le soldat se saisit de la masse et du livre avec respect, moins en raison de leur qualité propre que du sens qu'avait cette remise des armes de la voyageuse. Après un regard rapide à ses collègues qui aidaient les gens du convoi à descendre leur cargaison - des tonneaux de nourriture séchée, manifestement - il fit signe à la jeune femme de le suivre.
L'homme désigna l'intérieur du Beffroi. Même si des travaux étaient menés depuis, un œil averti ne pouvait que distinguer les stigmates d'une attaque : la façade noircie de la Commanderie, la terre remuée par endroits, des créneaux manquants sur les remparts... A n'en pas douter, l'Ost avait essuyé une vilaine attaque, et finissait de panser ses plaies.
Un autre détail sauta aux yeux de Devana : dans la cour, ils croisèrent un certain nombre de Marteaux-Hardis, et la présence de griffons laissait à supposer qu'une compagnie de ces montagnards s'était établie là. Plus encore, ni eux ni les hommes qu'ils rencontrèrent sur leur chemin ne portaient le tabard de l'Ost Pourpre : si les oriflammes et étendards pourpre et or qui trônaient au-dessus des bâtiments ne l'affirmaient pas haut et fort, il aurait été possible de s'interroger sur les propriétaires des lieux...
Ils entrèrent finalement dans la Garnison, et le soldat guida Devana dans la salle commune où il lui proposa de s'asseoir à une vaste table qui devait servir aux repas des hommes de troupe. C'est à cet endroit qu'ils furent rejoints par un homme de haute stature, qui prit le relais de son subordonné.
Bonjour à vous, fit-il en lissant une moustache épaisse et parfaitement en ordre qui, tout autant que son allure, lui conférait une aura de soldat de métier. Je suis Sébastien Wernat, ancien soldat de Hurlevent aujourd'hui à la retraite, et temporairement en charge de la sécurité des lieux sur la demande d'un vieil ami. Puis-je vous proposer une boisson pour vous remettre de vos émotions ? Du pain et du fromage, peut-être ? Et après, vous pourrez me donner les raisons de votre présence ici.
L'homme désigna l'intérieur du Beffroi. Même si des travaux étaient menés depuis, un œil averti ne pouvait que distinguer les stigmates d'une attaque : la façade noircie de la Commanderie, la terre remuée par endroits, des créneaux manquants sur les remparts... A n'en pas douter, l'Ost avait essuyé une vilaine attaque, et finissait de panser ses plaies.
Un autre détail sauta aux yeux de Devana : dans la cour, ils croisèrent un certain nombre de Marteaux-Hardis, et la présence de griffons laissait à supposer qu'une compagnie de ces montagnards s'était établie là. Plus encore, ni eux ni les hommes qu'ils rencontrèrent sur leur chemin ne portaient le tabard de l'Ost Pourpre : si les oriflammes et étendards pourpre et or qui trônaient au-dessus des bâtiments ne l'affirmaient pas haut et fort, il aurait été possible de s'interroger sur les propriétaires des lieux...
Ils entrèrent finalement dans la Garnison, et le soldat guida Devana dans la salle commune où il lui proposa de s'asseoir à une vaste table qui devait servir aux repas des hommes de troupe. C'est à cet endroit qu'ils furent rejoints par un homme de haute stature, qui prit le relais de son subordonné.
Bonjour à vous, fit-il en lissant une moustache épaisse et parfaitement en ordre qui, tout autant que son allure, lui conférait une aura de soldat de métier. Je suis Sébastien Wernat, ancien soldat de Hurlevent aujourd'hui à la retraite, et temporairement en charge de la sécurité des lieux sur la demande d'un vieil ami. Puis-je vous proposer une boisson pour vous remettre de vos émotions ? Du pain et du fromage, peut-être ? Et après, vous pourrez me donner les raisons de votre présence ici.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Devana fût surprise de voir autant de monde sans le tablard de l’Ost Pourpre. Elle eux tout le temps d’y pensée durant le trajet pour aller jusqu’à la salle commune.
Lorsque le soldat lui proposa de siéger autour de cette vaste table, elle le remercia d’un geste de tête accompagné d’un sourire. Elle commença à vouloir s’asseoir sur la chaise en bois quand son regard fût attirer par une silhouette avec une grande allure.
Bonjour à vous. Je suis Sébastien Wernat, ancien soldat de Hurlevent aujourd'hui à la retraite, et temporairement en charge de la sécurité des lieux sur la demande d'un vieil ami. Puis-je vous proposer une boisson pour vous remettre de vos émotions ? Du pain et du fromage, peut-être ? Et après, vous pourrez me donner les raisons de votre présence ici.
Elle marqua un temps d’arrêt admirant l’homme qui se tenait devant-elle, puis dans un petit sursaut inconscient elle lui répondit enfin.
« Bonjour, je suis enchantée de vous rencontrer Monsieur. Je suis Devana Ramsay, jeune paladin et anciennement écuyère au service de mon mentor. » Un petit sourire gêné se dessina sur son visage ce qui la fît rougir «Je voudrais bien un verre d’eau s’il vous plaît, il est vrai que le voyage plus ce petit accueil m’a donnée un peu soif.»
Elle regarda l’homme en face d’elle, toujours en admiration devant autant de charisme.
Quelle moustache ! pensa la jeune femme en voyant celle-ci parfaitement entretenue.
Puis dans un petit mouvement de main, elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille.
« Je suis venue jusqu’ici afin de pouvoir postuler et rejoindre les rangs de L’Ost Pourpre. J’aimerais mettre mes connaissances et mes compétences au service de votre cause.» lança-t-elle avec une certitude affichant la posture droite d'un bon petit soldat.
Elle aurait aussi voulu savoir pourquoi il y avait autant de Marteaux-Hardis et d’hommes sans tabard, sans parler des dégâts présents sur de nombreux endroits du Beffroi . Est-ce qu’il y a eu un gros souci ici ?
Lorsque le soldat lui proposa de siéger autour de cette vaste table, elle le remercia d’un geste de tête accompagné d’un sourire. Elle commença à vouloir s’asseoir sur la chaise en bois quand son regard fût attirer par une silhouette avec une grande allure.
Bonjour à vous. Je suis Sébastien Wernat, ancien soldat de Hurlevent aujourd'hui à la retraite, et temporairement en charge de la sécurité des lieux sur la demande d'un vieil ami. Puis-je vous proposer une boisson pour vous remettre de vos émotions ? Du pain et du fromage, peut-être ? Et après, vous pourrez me donner les raisons de votre présence ici.
Elle marqua un temps d’arrêt admirant l’homme qui se tenait devant-elle, puis dans un petit sursaut inconscient elle lui répondit enfin.
« Bonjour, je suis enchantée de vous rencontrer Monsieur. Je suis Devana Ramsay, jeune paladin et anciennement écuyère au service de mon mentor. » Un petit sourire gêné se dessina sur son visage ce qui la fît rougir «Je voudrais bien un verre d’eau s’il vous plaît, il est vrai que le voyage plus ce petit accueil m’a donnée un peu soif.»
Elle regarda l’homme en face d’elle, toujours en admiration devant autant de charisme.
Quelle moustache ! pensa la jeune femme en voyant celle-ci parfaitement entretenue.
Puis dans un petit mouvement de main, elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille.
« Je suis venue jusqu’ici afin de pouvoir postuler et rejoindre les rangs de L’Ost Pourpre. J’aimerais mettre mes connaissances et mes compétences au service de votre cause.» lança-t-elle avec une certitude affichant la posture droite d'un bon petit soldat.
Elle aurait aussi voulu savoir pourquoi il y avait autant de Marteaux-Hardis et d’hommes sans tabard, sans parler des dégâts présents sur de nombreux endroits du Beffroi . Est-ce qu’il y a eu un gros souci ici ?
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Wernat n'avait pas survécu à trois guerres et deux mariages pour se laisser embobiner par le premier joli minois venu. D'autant que, dehors, on continuait à se battre aux remparts. C'est donc avec une raideur toute militaire, quoique mâtinée de cette politesse un peu vieux jeu qui était sa marque de fabrique, qu'il s'adressa à la jeune femme.
Vous parlez d'un mentor, dit-il en lui versant un verre d'eau. Est-ce cette personne qui vous a envoyée ici ? Une connaissance de l'Ost Pourpre, peut-être ? Et d'où venez-vous, d'ailleurs ? Votre accent ne vous identifie pas comme une fille du Nord. Je me trompe ?
Wernat ne se trompait que rarement.
Vous parlez d'un mentor, dit-il en lui versant un verre d'eau. Est-ce cette personne qui vous a envoyée ici ? Une connaissance de l'Ost Pourpre, peut-être ? Et d'où venez-vous, d'ailleurs ? Votre accent ne vous identifie pas comme une fille du Nord. Je me trompe ?
Wernat ne se trompait que rarement.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Vous parlez d'un mentor. Est-ce cette personne qui vous a envoyée ici ? Une connaissance de l'Ost Pourpre, peut-être ? Et d'où venez-vous, d'ailleurs ? Votre accent ne vous identifie pas comme une fille du Nord. Je me trompe ?
Devana écouta attentivement ce que lui disait le soldat en face d’elle.
« Merci beaucoup Monsieur pour le verre d’eau » Lança-t-elle en souriant
Elle regarda son interlocuteur droit dans les yeux avant de reprendre.
« Mon mentor est un paladin qui m’a appris beaucoup de choses et il m’a déjà parlé de l’Ost Pourpre. Après tout, qui ne connaît pas votre guilde ? Vos exploits font parlaient d’eux sans compter votre cause qui est noble. Mais ce n’est pas lui qui m’envoie, je suis venu de moi-même. » Elle marqua un petit temps d’arrêt « En effet, je suis née dans la Marche de l’Ouest d’un père Palefrenier et d’une mère fermière. »
Devana pris une petite gorgée d’eau avant de reprendre la parole.
« Avant de devenir écuyer puis paladin au côté de mon mentor, j’aidais mon père avec les montures. N’ayant pas de fils pour reprendre la relève, il m’a appris son métier. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai pu rencontrer et devenir l’écuyer d’Amédée, même si je n’avais pas du sang noble ou de compétence en combat, il m’a quand même choisie. J’ai donc passé de mes 14 ans à aujourd’hui mes 22 ans avec lui à apprendre tout pour être écuyer puis devenir un bon paladin. »
La jeune femme observa l’homme qui se tenait devant elle, c’était vraiment leur cause qu’elle voulait servir. Après tout, elle avait un peu montrée sa bonne foi en protègent le convoi qui avait été attaquer.
Devana écouta attentivement ce que lui disait le soldat en face d’elle.
« Merci beaucoup Monsieur pour le verre d’eau » Lança-t-elle en souriant
Elle regarda son interlocuteur droit dans les yeux avant de reprendre.
« Mon mentor est un paladin qui m’a appris beaucoup de choses et il m’a déjà parlé de l’Ost Pourpre. Après tout, qui ne connaît pas votre guilde ? Vos exploits font parlaient d’eux sans compter votre cause qui est noble. Mais ce n’est pas lui qui m’envoie, je suis venu de moi-même. » Elle marqua un petit temps d’arrêt « En effet, je suis née dans la Marche de l’Ouest d’un père Palefrenier et d’une mère fermière. »
Devana pris une petite gorgée d’eau avant de reprendre la parole.
« Avant de devenir écuyer puis paladin au côté de mon mentor, j’aidais mon père avec les montures. N’ayant pas de fils pour reprendre la relève, il m’a appris son métier. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai pu rencontrer et devenir l’écuyer d’Amédée, même si je n’avais pas du sang noble ou de compétence en combat, il m’a quand même choisie. J’ai donc passé de mes 14 ans à aujourd’hui mes 22 ans avec lui à apprendre tout pour être écuyer puis devenir un bon paladin. »
La jeune femme observa l’homme qui se tenait devant elle, c’était vraiment leur cause qu’elle voulait servir. Après tout, elle avait un peu montrée sa bonne foi en protègent le convoi qui avait été attaquer.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Sébastien écouta avec intérêt la partie relative au mentor de la jeune femme. Lui-même avait déjà pris des jeunes gens sous son aile : c'était parfois difficile, ingrat, mais il ne regrettait pas le temps qu'il avait consacré à leur formation. Cet Amédée commençait à lui plaire.
Je vous rassure : nous n'accueillons pas ici que des soldats de métier. Nombre de membres de l'Ost n'ont pas connu l'armée régulière, voire ont appris le métier des armes au sein de l'ordre. Ce n'est donc en rien un handicap. De même, des origines modestes ne sont pas rédhibitoires : même si la Connétable est de sang noble, il n'y a pas de distinction entre aristocrates et gens du peuple ici.
Cependant, il y a un point que je ne comprends pas : vous venez de la Marche de l'Ouest, qui dépend du royaume de Hurlevent. Vous êtes jeune et n'avez pas connu la guerre qui a ravagé ces régions. Enfin, vous dites ne pas avoir été incitée par un tiers à venir vous enrôler. Je vous pose donc la question : pour quelle raison avez-vous traversé presque tout le continent pour vous battre au service d'un ordre visant à la renaissance d'une patrie qui n'est pas la vôtre ?
Je vous rassure : nous n'accueillons pas ici que des soldats de métier. Nombre de membres de l'Ost n'ont pas connu l'armée régulière, voire ont appris le métier des armes au sein de l'ordre. Ce n'est donc en rien un handicap. De même, des origines modestes ne sont pas rédhibitoires : même si la Connétable est de sang noble, il n'y a pas de distinction entre aristocrates et gens du peuple ici.
Cependant, il y a un point que je ne comprends pas : vous venez de la Marche de l'Ouest, qui dépend du royaume de Hurlevent. Vous êtes jeune et n'avez pas connu la guerre qui a ravagé ces régions. Enfin, vous dites ne pas avoir été incitée par un tiers à venir vous enrôler. Je vous pose donc la question : pour quelle raison avez-vous traversé presque tout le continent pour vous battre au service d'un ordre visant à la renaissance d'une patrie qui n'est pas la vôtre ?
Re: [Candidature] Devana Ramsay
Je vous rassure : nous n'accueillons pas ici que des soldats de métier. Nombre de membres de l'Ost n'ont pas connu l'armée régulière, voire ont appris le métier des armes au sein de l'ordre. Ce n'est donc en rien un handicap. De même, des origines modestes ne sont pas rédhibitoires : même si la Connétable est de sang noble, il n'y a pas de distinction entre aristocrates et gens du peuple ici.
Cependant, il y a un point que je ne comprends pas : vous venez de la Marche de l'Ouest, qui dépend du royaume de Hurlevent. Vous êtes jeune et n'avez pas connu la guerre qui a ravagé ces régions. Enfin, vous dites ne pas avoir été incitée par un tiers à venir vous enrôler. Je vous pose donc la question : pour quelle raison avez-vous traversé presque tout le continent pour vous battre au service d'un ordre visant à la renaissance d'une patrie qui n'est pas la vôtre ?
Devana marqua un bon petit silence suivis d’un petit baissement de tête, c’est sûr qu’au vu de son jeune âge elle n’avait pas connue la guerre et la chute de Lordaeron. Elle serra son poing droit puis leva les yeux vers le vieux soldat.
« Je vous l’accorde, je suis jeune et je n’ai pas connue tout cela. Cependant durant nos voyages mon Mentor, étant lui même un ancien de Lordaeron, m’a racontée l’histoire de son roi trahi par son propre fils. Il m’a également appris à aider mon prochain mais surtout de toujours suivre ce qui est juste pour moi. Ce que tout bon paladin devrait savoir, s’il croit en ce qu’il fait et que c’est juste pour lui, alors la lumière l’aidera. Et je suis prête à apprendre encore plus pour m’améliorer et à vous aider dans les tâches au sein du bataillon, même en tant que Palefrenier.»
Elle détendit son poignet, pris une respiration profonde avant de continuer.
« Vous avez perdu votre maison, j’ai perdu également la mienne. Je veux vraiment vous aidez à reprendre ce qui vous appartient, pour moi votre cause est juste et admirable ! Vous vous battez pour votre famille, vos amis ainsi que pour votre foyer. Si vous me le permettez Monsieur, j’aimerai mettre mes armes à votre service pour vous aider à récupérer ce qu’il vous est dû. »
La jeune femme se surpris elle-même, quel discours ! Pour une fois qu’elle ne s’embrouillait pas devant un plus haut gradé. Elle attendit le verdict du soldat, la boule au ventre.
Elle avait tant perdu à cause des bandits et brigands de grands chemins, même les Garnissons de Hurlevent avaient déserté les anciens vergers de la Marche de l'Ouest.
Maudite Confrérie Defias ! Maudis la paladin dans sa tête
Cependant, il y a un point que je ne comprends pas : vous venez de la Marche de l'Ouest, qui dépend du royaume de Hurlevent. Vous êtes jeune et n'avez pas connu la guerre qui a ravagé ces régions. Enfin, vous dites ne pas avoir été incitée par un tiers à venir vous enrôler. Je vous pose donc la question : pour quelle raison avez-vous traversé presque tout le continent pour vous battre au service d'un ordre visant à la renaissance d'une patrie qui n'est pas la vôtre ?
Devana marqua un bon petit silence suivis d’un petit baissement de tête, c’est sûr qu’au vu de son jeune âge elle n’avait pas connue la guerre et la chute de Lordaeron. Elle serra son poing droit puis leva les yeux vers le vieux soldat.
« Je vous l’accorde, je suis jeune et je n’ai pas connue tout cela. Cependant durant nos voyages mon Mentor, étant lui même un ancien de Lordaeron, m’a racontée l’histoire de son roi trahi par son propre fils. Il m’a également appris à aider mon prochain mais surtout de toujours suivre ce qui est juste pour moi. Ce que tout bon paladin devrait savoir, s’il croit en ce qu’il fait et que c’est juste pour lui, alors la lumière l’aidera. Et je suis prête à apprendre encore plus pour m’améliorer et à vous aider dans les tâches au sein du bataillon, même en tant que Palefrenier.»
Elle détendit son poignet, pris une respiration profonde avant de continuer.
« Vous avez perdu votre maison, j’ai perdu également la mienne. Je veux vraiment vous aidez à reprendre ce qui vous appartient, pour moi votre cause est juste et admirable ! Vous vous battez pour votre famille, vos amis ainsi que pour votre foyer. Si vous me le permettez Monsieur, j’aimerai mettre mes armes à votre service pour vous aider à récupérer ce qu’il vous est dû. »
La jeune femme se surpris elle-même, quel discours ! Pour une fois qu’elle ne s’embrouillait pas devant un plus haut gradé. Elle attendit le verdict du soldat, la boule au ventre.
Elle avait tant perdu à cause des bandits et brigands de grands chemins, même les Garnissons de Hurlevent avaient déserté les anciens vergers de la Marche de l'Ouest.
Maudite Confrérie Defias ! Maudis la paladin dans sa tête
Re: [Candidature] Devana Ramsay
[HRP]Navré pour le délai de réponse, je suis en plein festival de littérature Fantasy ![/HRP]
Wernat fut surpris par la fougue soudaine de la jeune femme. Certes, il n'avait pas imaginé se trouver face à une oie blanche : traverser le continent pour atteindre les Maleterres était déjà le signe d'une certaine trempe. Mais la volonté qu'elle venait de démontrer lui confirmait que sa démarche n'était pas celle d'un caprice enfantin. Le vieux soldat en fut donc d'autant plus amène - même s'il devait continuer à la mettre sur le grill, comme tous les candidats.
Vos intentions sont nobles, je vous le concède, et elles ne pourront que toucher les membres de l'Ost Pourpre. Il est rare que des Hurleventins manifestent ainsi un tel attachement à la cause des Fils du Nord. Hélas pour eux.
Il laissa planer un temps, puis reprit.
Vous dites que vous avez des accointances avec le métier de palefrenier. C'est heureux, car je crois que ce rôle n'est pas pourvu en ce moment. Or, la gestion des montures est essentielle pour une place forte comme celle-ci. Que savez-vous précisément de ce métier ?
Par ailleurs, je comprends que vous n'avez jamais fait partie d'une armée régulière. Vous ne savez donc pas forcément ce que cela implique au quotidien : discipline stricte, corvées, promiscuité - notamment pour tout ce qui relève de l'intime pour les civils : repas pris en commun, dortoirs... Etes-vous sûre que vous êtes taillée pour ça ?
Il était préférable de parler de ces sujets avant tout potentiel recrutement : nombre de nouveaux soldats ne s'imaginaient pas, en effet, ce qu'était la vie en garnison.
Wernat fut surpris par la fougue soudaine de la jeune femme. Certes, il n'avait pas imaginé se trouver face à une oie blanche : traverser le continent pour atteindre les Maleterres était déjà le signe d'une certaine trempe. Mais la volonté qu'elle venait de démontrer lui confirmait que sa démarche n'était pas celle d'un caprice enfantin. Le vieux soldat en fut donc d'autant plus amène - même s'il devait continuer à la mettre sur le grill, comme tous les candidats.
Vos intentions sont nobles, je vous le concède, et elles ne pourront que toucher les membres de l'Ost Pourpre. Il est rare que des Hurleventins manifestent ainsi un tel attachement à la cause des Fils du Nord. Hélas pour eux.
Il laissa planer un temps, puis reprit.
Vous dites que vous avez des accointances avec le métier de palefrenier. C'est heureux, car je crois que ce rôle n'est pas pourvu en ce moment. Or, la gestion des montures est essentielle pour une place forte comme celle-ci. Que savez-vous précisément de ce métier ?
Par ailleurs, je comprends que vous n'avez jamais fait partie d'une armée régulière. Vous ne savez donc pas forcément ce que cela implique au quotidien : discipline stricte, corvées, promiscuité - notamment pour tout ce qui relève de l'intime pour les civils : repas pris en commun, dortoirs... Etes-vous sûre que vous êtes taillée pour ça ?
Il était préférable de parler de ces sujets avant tout potentiel recrutement : nombre de nouveaux soldats ne s'imaginaient pas, en effet, ce qu'était la vie en garnison.
Re: [Candidature] Devana Ramsay
[HRP]Ne t’en fais pas, c’est tout à fait normal. J’espère que tu t’amuses bien et surtout profite à fond ! Et surtout prend ton temps.HRP]
Vos intentions sont nobles, je vous le concède, et elles ne pourront que toucher les membres de l'Ost Pourpre. Il est rare que des Hurleventins manifestent ainsi un tel attachement à la cause des Fils du Nord. Hélas pour eux.
Devana resta silencieuse écoutant attentivement Wernat. C’était tellement passionnant, son savoir, sa façon de s’exprimer même si son Mentor lui avait appris à lire, à écrire ainsi qu’à mieux parler. Elle resta quand même en admiration.
Vous dites que vous avez des accointances avec le métier de palefrenier. C'est heureux, car je crois que ce rôle n'est pas pourvu en ce moment. Or, la gestion des montures est essentielle pour une place forte comme celle-ci. Que savez-vous précisément de ce métier ?
Par ailleurs, je comprends que vous n'avez jamais fait partie d'une armée régulière. Vous ne savez donc pas forcément ce que cela implique au quotidien : discipline stricte, corvées, promiscuité - notamment pour tout ce qui relève de l'intime pour les civils : repas pris en commun, dortoirs... Etes-vous sûre que vous êtes taillée pour ça ?
« Bien sûr, mon père m’a appris le nettoyage des écuries et les soins quotidiens aux montures : nourriture, pansage, surveillance des poulinages, soins vétérinaires élémentaires. Il m’a également appris l’entretien et la réparation du matériel d’équitation, je n’étais la plus douée au début mais je me suis beaucoup améliorée avec mon mentor, Amédée.» Elle finit son verre d’eau. «Le fait d’avoir grandi dans une ferme m’a enseignée le dur labeur ainsi que la passion des animaux, Monsieur. Il y a qu’avec les grosses araignées, avec toutes leurs grosses pattes velus, où je ne serai pas à l’aise.»
L’enthousiasme et la joie de la jeune femme pouvait faire penser à un enfant fière de raconter ce qu’elle connaissait. Elle continua à répondre aux questions du soldat avec un sourire chaleureux aux lèvres.
« On va dire que la discipline stricte, je l’ai connue avec les corvées qui les accompagnaient.» un petit rire sortie de sa bouche « Mon mentor a su se montrer rigide par moment, pour m’endurcir et me montrer les facettes du monde. Je sais que cela sera différent et plus difficile qu’avec un seul supérieur mais je suis prête quand même ! Je n’ai jamais vécu avec beaucoup de personnes en même temps mais je ne vois aucun mal à vivre proche des autres, bien au contraire, j’aimerais beaucoup l’apprendre. Et comme mon mentor disait : " Accepte toujours les personnes différentes de toi, surtout si vous avez le même but."»
Elle sourit au soldat en face d’elle, ses yeux bleus remplis d’étoiles.
« Est-ce que cette promiscuité ne peut pas aider à créer des liens avec, peut-être, mes futurs frères et sœurs d’armes ? »
Vos intentions sont nobles, je vous le concède, et elles ne pourront que toucher les membres de l'Ost Pourpre. Il est rare que des Hurleventins manifestent ainsi un tel attachement à la cause des Fils du Nord. Hélas pour eux.
Devana resta silencieuse écoutant attentivement Wernat. C’était tellement passionnant, son savoir, sa façon de s’exprimer même si son Mentor lui avait appris à lire, à écrire ainsi qu’à mieux parler. Elle resta quand même en admiration.
Vous dites que vous avez des accointances avec le métier de palefrenier. C'est heureux, car je crois que ce rôle n'est pas pourvu en ce moment. Or, la gestion des montures est essentielle pour une place forte comme celle-ci. Que savez-vous précisément de ce métier ?
Par ailleurs, je comprends que vous n'avez jamais fait partie d'une armée régulière. Vous ne savez donc pas forcément ce que cela implique au quotidien : discipline stricte, corvées, promiscuité - notamment pour tout ce qui relève de l'intime pour les civils : repas pris en commun, dortoirs... Etes-vous sûre que vous êtes taillée pour ça ?
« Bien sûr, mon père m’a appris le nettoyage des écuries et les soins quotidiens aux montures : nourriture, pansage, surveillance des poulinages, soins vétérinaires élémentaires. Il m’a également appris l’entretien et la réparation du matériel d’équitation, je n’étais la plus douée au début mais je me suis beaucoup améliorée avec mon mentor, Amédée.» Elle finit son verre d’eau. «Le fait d’avoir grandi dans une ferme m’a enseignée le dur labeur ainsi que la passion des animaux, Monsieur. Il y a qu’avec les grosses araignées, avec toutes leurs grosses pattes velus, où je ne serai pas à l’aise.»
L’enthousiasme et la joie de la jeune femme pouvait faire penser à un enfant fière de raconter ce qu’elle connaissait. Elle continua à répondre aux questions du soldat avec un sourire chaleureux aux lèvres.
« On va dire que la discipline stricte, je l’ai connue avec les corvées qui les accompagnaient.» un petit rire sortie de sa bouche « Mon mentor a su se montrer rigide par moment, pour m’endurcir et me montrer les facettes du monde. Je sais que cela sera différent et plus difficile qu’avec un seul supérieur mais je suis prête quand même ! Je n’ai jamais vécu avec beaucoup de personnes en même temps mais je ne vois aucun mal à vivre proche des autres, bien au contraire, j’aimerais beaucoup l’apprendre. Et comme mon mentor disait : " Accepte toujours les personnes différentes de toi, surtout si vous avez le même but."»
Elle sourit au soldat en face d’elle, ses yeux bleus remplis d’étoiles.
« Est-ce que cette promiscuité ne peut pas aider à créer des liens avec, peut-être, mes futurs frères et sœurs d’armes ? »